jeje et nono au burkina faso

Ces trois derniers jours, nous sommes allé à Gaoua, dans le pays Lobi. Gaoua est une petite ville à partir de laquelle on peut accéder rapidement aux petits villages Lobi traditionnels.

En arrivant sur Gaoua bien sûr, des guides se sont jetés sur nous. Malgré que nous ayons affirmé que nous ne voulions pas de guide, l'un d'entre eux a tout de même tenu à nous accompagner en ville (la station de bus étant environ à 30 minutes de marche du centre ville). Après quelques minutes de discussion, nous nous sommes apperçu que ce guide connaissait Yaya, le frère d'Abou (un de nos amis de Bobo Dioulasso).

Nous rencontrons quelques minutes plus tard ce fameux Yaya qui nous invite à passer la nuit chez lui (les amis des amis sont des amis). C'est cette personne que nous prendrons comme guide le lendemain.

Le lendemain matin donc, nous partons à l'aventure découvrir les villages Lobi et leurs traditions mais comme nous avons en tête de passer la nuit dans un de ces villages, nous faisons un petit détour par le marché de Gaoua afin d'acheter toute la nourriture nécessaire à notre voyage ainsi que des cadeaux pour les aimables habitants des villages.

Voila donc à quoi peut ressembler un marché en Afrique.

Marche pas donc plus tard les photos...

Pour notre dernier jour de cours (et oui, déjà), nous avons invité nos professeurs au restaurant. Mon dieu que c'était bon! (j'utilise pas mal le mot Dieu dans ce blog, non pas que je sois devenu croyant, dieu soit loué, mais parce qu'ici, je l'entends beaucoup, alors je fais comme les locaux) Nos amis ont pris du riz mais nous, ce qui nous manquait, c'était un bon poulet frites... et c'était merveilleux! D'autant plus que notre poulet était accompagné d'une sauce au Soumbala, ingrédient étrange pouvant s'apparenter dans un sens au fromage car très bon mais à forte mauvaise odeur.

A la fin du séjour, ce sera certainement notre meilleur souvenir culinaire au Burkina Faso.                                 

Mon dieu, mais qu'est ce qu'on vous engraisse!!! C'est pour mieux vous manger mes enfants!

Ils sont mignons les bébés mouton, mais les pauvres ont perdu leur mère! Trop gourmande elle avait dévoré un sachet de sel, le plastique avec. Le plastique coincé dans ces intestins la faisait souffrir, il a fallu la tuer, et pour ne pas perdre sa viande, la manger. Ceci aurait été fait tôt ou tard de toute façon. Les pauvres bébés pas encore sevrés boivent désormais du lait au biberon et s'habituent lentement aux repas moutons traditionnels, les comcombres et les peaux de bananes sèchées, mets dont ils raffolent.

Et au milieu des moutons, c'est un des habitants très gentils de la cour ou vit Abou, le percussioniste soliste de Benkadi.

Avant nos heures de cours, il nous arrive parfois d'assister à la répète du groupe "Benkadi", groupe de nos amis enseignants. Imitant les conditions réelles de concert, Adama laissa soudain tomber ses Douns pour prendre le "micro" et chanter sur le devant de la scène. La scène justement, était assez amusante.

Après la répète, nous avons fait une jolie photo de famille, avec certains membres du groupe, les enfants et ... d'autres gens.

On ne pouvait partir en afrique sans y acheter des habits traditionnels. Aussi, comme Zakaria travaille dans le tissu, on s'est fait faire des vêtements sur mesure. Nous voici donc à la mode du pays accompagnés de Cady, elle aussi dans un superbe habit burkinabé.       

                                  PS : Vous avez vu la marque de bronzage au niveau de mon cou!!!

Vendredi, jour du seigneur (et oui ce n'est pas le dimanche : jour de repos, comme en france), des milliers de gens partent à la mosquée pour la prière de midi. Bien entendu, la prière finie, les gens rentrent chez eux et voilà ce qu'on peux voir dans la plupart des rues de Bobo (et encore, c'est beaucoup moins impressionnant sur la photo).

A Bobo il y a un ou deux grands cinémas (écran grand comme à l'UGC), j'y ai même été voir un super film africain, mais la plupart des cinémas se font en plein air. Les gens qui ont une télévision mettent parfois leur cour à disposition (s'ils sont propriétaires) pour y diffuser des films. Le prix y est généralement de 25 à 50 francs cfa par film, ce qui est très abordable comparé aux 1000 francs des grands cinémas.                              

Ce week end, nous avons voulu aller à Banfora, endroit très connu pour ses magnifiques paysages, sa mare aux hippopotames, et plein plein d'autres belles choses à voir... Malheureusement la route n'était apparemment pas facilement praticable donc nous avons reporté notre voyage à plus tard.

Pour nous consoler de ce voyage annulé, nous sommes donc allés à la guinguette qui était autrefois très convoitée par les jeunes qui pouvaient s'y baigner. Ils se baignaient en fait dans une petite rivière appellée le Kou (d'où le nom de la foret). Ne me demandez pas pourquoi l'endroit se nomme la Guinguette, je n'ai pas vraiment compris. Malheureusement, l'endroit devenu payant et, la possibilité de nous baigner ne nous étant plus offerte, la guinguette n'est aujourd'hui plus aussi fréquentée qu'auparavant. Seuls les riches touristes blancs viennent désormais visiter cette tout de même très jolie foret dont voici quelques photos...

Voila pour Cécilia qui me demandait une photo de nous en train de jouer de la perku. Et ben en voilà une, et on l'a faite expres pour toi. On est gentils non!!!

Sinon pour la présentation, à gauche celui qui fait des douns, c'est Adama (super sympa), et entre les deux toubabous que vous connaissez bien, voici Patrice notre professeur (bien entendu tout aussi super sympa qu'Adama.

Alors là c'est Daffra, petit endroit tranquille dans la brousse, bien connu pour ses poissons sacrés, qui sont en fait de gros poissons chat. Le coin est magnifique, heureusement car pour atteindre les poissons, il faut faire une petite randonnée (sous le cagnard et oui).

Lorsqu'on arrive enfin au lieu sacré, la première vision qui nous est offerte est une montagne de plumes, résultat des milliers de sacrifices qui ont dû être faits en ces lieux. Les poulets Burkinabé ont de la chance, ils sont presque tous offerts à notre seigneur.

Bon bien sur, comme l'endroit est touristique, ils faut un peu sortir les bourses, et on peut encore remercier notre amis Zakaria de nous avoir évité la ruine (nous avons payé un guide (obligatoire) 1500 francs cfa alors que d'autres ne s'en sortent pas pour moins de 15000, et ouai, quand ya des blancs, les gens du coin savent où trouver l'argent).

Des ânes comme ca y en partout (en ville ils sont utilisés pour tirer des charettes) mais pour l'instant c'est la seule photo que nous aillons de ce si mignon petit animal. Et ça c'est une termitière, énorme non!!!